Gdv fe sauvage 4

De la petite fille sage à la femme sauvage

Le 09/01/2023 0

Dans Graines de Connaissance

Adèle a toujours vécu dans les rails. On pourrait dire qu’elle a réussi sa vie.Elle a eu de bonnes notes à l’école et une scolarité honorable et sans encombre.Elle a trouvé un métier qui lui plaisait. Et a fondé une famille.

Quand nous nous endormons

Adèle pratique du sport, elle aime transpirer et faire travailler ses muscles. Elle ressent mieux son corps et apprécie la sensation de détente et de vie qu’elle a après sa séance.

Elle apprécie de faire un effort et en plus « ils disent que c’est bon pour la santé. »

Adèle sort souvent avec ses copines maintenant que ses enfants s’autogèrent. Elles parlent de tout et de rien. Certaines sont divorcées et Adèle pense, mais ne le dit pas, que si elles avaient réalisé un petit effort, peut être que leur couple aurait pu tenir. Mais ça ne la regarde pas et elle adore ses amies.

Adèle apprécie son travail dans la communication. Elle a 1000 idées en tête, mais malheureusement peu passent la porte des exigences marketing. La rentabilité domine et le mieux est de demeurer dans les normes, dans ce qui « fonctionne ». Alors Adèle se conforme et reste dans la tiédeur. Elle a déjà essayé d’imposer légèrement ses idées, mais ça part vite en polémique et Adèle n’aime pas les conflits.

Chaque Noël, Adèle fait du gigot d’agneau. C’est la tradition dans sa famille. Elle aimerait bien tester d’autres recettes, mais sa mère ne le souhaite pas, car « on a toujours fait comme ça ». La seule fois ou Adèle a changé de menu, c’est également parti en disputes et ça a un peu gâché le repas.

Or depuis peu, Adèle ne se sent pas bien. Elle est fatiguée sans trop savoir pourquoi. Certains jours, elle éprouve de la tristesse sans aucune raison. Elle ressent que son ventre et en particulier son plexus est tendu et quelques fois elle a même du mal à respirer. Elle a des maux de tête qu’elle n’explique pas.Donc elle essaye de faire plus de sport.

Elle s’est engagée dans l’une ou l’autre séance de développement personnel. Mais elle a l’impression de tourner en rond, la sensation que ses problèmes subsistent.

Alors, Adèle compose.

Elle maîtrise, on le lui a appris durant toute sa jeunesse : son éducation, la société, les institutions.On a montré à Adèle dans quelle case se mettre et Adèle y est entrée et y est restée.
Elle a perdu de sa spontanéité et ne sait même plus de quoi elle a envie.

 

La petite fille sage

Adèle est une petite fille sage.

Adèle a étouffé la petite fille sauvage en elle, sous une armure de croyances, de compromis, d’apparences.À un moment de sa vie, Adèle ne s’est pas choisie. Elle a cédé son pouvoir à quelqu’un d’autre.
Elle a encaissé une critique, une moquerie, une insulte pour argent comptant. Adèle a remis son épée de guerrière à autrui. Elle a rangé son étincelle de vie au fin fond d’elle-même.

Elle a choisi d’être sage et comme il faut.Elle a choisi l’autre, les autres, leurs regards et leurs injonctions.


Adèle s’est endormie.

Quand Adèle prend un peu de temps pour elle, qu’elle est à l’écoute, elle sent bien qu’une force pousse dans son corps et qu’elle passe de plus en plus d’énergie à la faire taire. Mais elle ne sait pas comment laisser jaillir cette force et surtout, elle en a très peur. Cette énergie pourrait exploser et tout changer dans sa vie. L’existence d’Adèle lui convient. C’est facile, tout est en place, tout va bien, mais elle n’est pourtant pas pleinement épanouie.
Il est temps pour Adèle d’exprimer cette puissance de vie qui pousse en elle et qui lui fait sentir qu’elle n’est pas à sa juste place.

Quand Adèle vient me voir, elle souhaite essayer les Fleurs de Bach. Nous échangeons longuement et il en ressort que Adèle ne s’est jamais permise d’être qui elle est .
D’ailleurs, elle ne sait même pas qui elle est vraiment. Elle a oublié ses rêves d’enfant, ses envies et elle se rend compte qu’elle a laissé d’autres baliser son chemin. Elle n’a pas tout décidé et souvent, par peur des conflits, elle a abandonné son pouvoir de décision.

Et tout ce qu’elle voulait faire, elle l’a intériorisé. Elle a omis de l’exprimer.« Ce n’est pas bien grave » disait-elle. Adèle prend conscience au fur et à mesure des séances que ça pourrait expliquer ses accès de colère, mais aussi ses tristesses.
Quand je lui demande lors des premières rencontres de formuler ses ressentis, elle a beaucoup de mal.
Quand je lui demande d’émettre ses besoins et ses envies, elle ne sait pas. Les larmes coulent sur ses joues.
Pour moi, c’est bon signe. C’est une prise de conscience qui a ouvert une porte.

Elle se rend compte qu’elle a été une petite fille modèle, modelée par les autres, sage comme une image ; une image sans vie, figée, et que sa peur des conflits l’a empêché d’exprimer ce qui lui vient des tripes.

 
 

Le déclic

Mais Adèle est aussi une Graine de Verveine. Un matin, elle s’est regardée dans le miroir, elle a constaté 3 rides en plus, un visage terne et un peu flasque. Son regard était éteint. Ce matin-là, elle s’est toisée en face et a décidé que la petite fille sage devait laisser la place à la femme sauvage : celle qui explore, qui s’extériorise, qui s’affirme, qui connaît ses envies, et qui avance dans la vie en toute liberté.
Avec Adèle, nous avons fait un travail de détricotage des croyances, nous avons libéré sa colère et sa tristesse, nous avons rebâti une identité en recherchant la petite Adèle spontanée et nature,nous avons ouvert la fenêtre de l’expression.

Aujourd’hui, Adèle est en chemin.

Elle envisage de se mettre à son compte pour pouvoir manifester ses idées et reprendre sa créativité. Elle continue le sport, mais a aussi commencé des cours de peinture. C’est la forme d’inventivité qui l’attire. D’ailleurs, sa mère lui a confirmé que petite, personne n’arrivait à la dissiper quand elle dessinait.
Elle a beaucoup moins de tensions dans son corps.
Et Adèle a cuisiné des lasagnes végétariennes à Noël dernier. Apparemment, elles étaient délicieuses. Même si sa mère a râlé, elle a compris que Adèle était en cours de transformation et qu’insister ne servait à rien.

Aujourd’hui Adèle décide de regagner son pouvoir, de se choisir, de reprendre les armes non pas pour lutter, mais pour se respecter, se faire respecter, et de vivre suivant les envies de son âme.
Insouciance, expression, joie, bêtises mais aussi force, alignement, ancrage et détermination, sont les décisions d’Adèle.

 

Es-tu une petite fille sage ?

 

Est-ce que de la même manière qu’Adèle, tu n'es pas toujours maitre de tes choix ? Est-ce que tu n’aimes pas les conflits ? Est-ce que tu as rangé tes rêves tout au fond de toi pour faire d’abord comme les autres veulent ? Est-ce que tu n’exprime pas tes besoins, ta spontanéité, ta joie ? Est-ce que tu ressens de la tension dans ton corps, de la colère ou de la tristesse ?
Est-ce que tu restes dans ce que tu connais par confort, par facilité, mais aussi par peur du changement ?


Si tu te sens comme Adèle, avec l’envie de retrouver la femme sauvage en toi, si tu souhaite arrêter de donner ton pouvoir aux autres et te faire dicter dans quelle case tu dois être, il est temps de poser les bons choix.

 

Ma transformation

J'ai moi même été une gentille petite fille sage. Avoir un bon boulot, une maison, des vacances. J'ai eu tout ça et j'ai bien vécu.
Et puis je me suis ennuyée dans mon travail. En creusant un peu, je me suis rendue compte que j'avais ce qu'on appelle un conflit de valeurs.
Mon entreprise, mais aussi ma vie, ne correspondaient pas à mes valeurs profondes.
J'avais écouté le chant des sirènes. C'était peut être mes parents qui voulaient un bon avenir pour moi. Louable,  mais était-ce bien pour moi ?
La société et ses publicités permanentes qui m'ont fait croire qu'avoir une voiture, un appartement, et tout ce qui va avec était la réussite. La même pour moi et tous les autres. Des amis qui inconsciemment mesuraient les performances de leurs amis.
Et pris dans ce cercle vicieux, par peur du rejet, par peur d'être différent, on s'exécute et on fait comme tout le monde.

Heureusement pour moi, mes valeurs ont refait surface régulièrement.

Mon aspiration à la liberté m'a toujours tiré la manche pour se faire entendre quand je n'écoutais pas.

C'est grâce à cela par exemple, que j'ai passé mon permis moto. Un rêve de gosse. Et quand j'ai entrepris mes premiers voyages, seule, à l'autre bout de la France, j'ai compris que je n'avais pas besoin de voiture, d'appartement, pour être heureuse. Rien de cela ne m'apportait le bonheur ou le ressenti de la liberté. La moto oui. Mais pas la moto en elle-même, plutôt ce qu'elle me permet de ressentir.

Et c'est petit à petit que je me suis détachée, et que je me détache encore, de toutes les injonctions à être sage, comme une image, à être docile, dans les cases, à consommer pour ne pas penser, réfléchir, ressentir, et à ne surtout pas faire de vague.

J'ai compris que c'est quand je suis en total alignement avec mes valeurs que je suis comblée, et que quand je les exprime c'est encore mieux. Et j'ai commencé à découvrir ce concept de "femme sauvage".
C'est la femme sauvage en moi qui m'a autorisé à ouvrir mon entreprise, qui me permet de créer sans cesse, d'oser dire non, de poser les limites, d'émettre mon avis, mais aussi de garder le silence, d'écouter, d'être en connexion avec le vivant et de me sentir vivante.

 

 

De la petite fille sage à la femme sauvage

Nous n’avons pas été envoyés sur terre pour être une gentille fille, mais pour vivre et faire une expérience de vie.

La petite fille sage est une prison mentale. La petite fille sage est le sacrifice de la petite fille sauvage sur l’autel de ceux qui veulent la maîtriser. La petite fille sage est une mort lente de l’étincelle de vie qui nous a été donnée. C’est aussi la réussite d’une société patriarcale qui détruit la créativité pour mieux asseoir et conserver son pouvoir. Ca n'a l'air de rien mais c'est important dans nos conditionnements.

La petite fille sage c’est le couvercle de la marmite, bien fermé, bien scellé sur notre puissance imaginative, notre connexion au vivant.
La petite fille sage est une forme de vie comateuse, en hibernation où nous cherchons des leurres pour nous sentir vivantes (alimentation, réussite sociale, mère émérite. etc.)

La petite fille sage est tout sauf un choix de vie.

La petite fille sage est un choix , quand la peur de laisser couler notre puissance est plus forte. Quand l'attrait du confort et de la facilité l'emporte. Nous ne nous jettons pas spontanément dans le puit de la petite fille sage, mais souvent, nous choisissons d'y rester. Le monde autrement nous fait peur et nos souffrances actuelles nous parraissent plus douces que du bien-être à venir.
Le malheur connu plutôt que le bonheur inconnu.

La femme « sauvage » peut faire peur, car nous sommes déconnectés du « sauvage ». Mais la femme sauvage est simplement la femme qui s’écoute, qui innove, qui ose s’exprimer, défendre son territoire, qui ose la franchise sans crainte des conflits et qui expérimente sa vie en l’assumant pleinement.

La femme sauvage est libre, imprévisible, assumée, puissante. Libre de faire, de dire et d’être ce qu’elle veut.La femme sauvage est équilibrée dans son masculin et dans son féminin. La femme sauvage utilise sa puissance féminine pour créer. Le féminin sacré [ça crée] n’est pas autre chose que cela.

Elle ne laisse ni la peur ni le jugement dicter sa vie. Etre libre et en paix avec elle; être fière de qui elle est , être en amour avec elle.
La femme sauvage est dans la lignée des grandes femmes de l’histoire et de grandes icônes comme Marie Madelaine.

La femme sauvage offre ses dons au service de la communauté, de la terre, de la spiritualité.
Elle aime, guérit, prend soin, nourrit, comme elle est elle-même nourrie par la vie. Elle met à disposition son intuition, ses savoirs, elle transmet ses connaissances pour les générations suivantes.
La femme sauvage traverse ses peurs sans les combattre et ne se laisse pas commander.
La femme sauvage à une part révolutionnaire, de rébellion qui permet que le monde change.

Cette femme est en chacun de nous, mais elle doit être libérée.



La femme sauvage n’est pas violente, elle est puissante. À l’image du fleuve calme qui quand il déborde n’est pas violent, c’est juste une intensité non habituelle.

La femme sauvage peut être barricadée depuis plusieurs générations à cause d’un fardeau qui se transmet.L’empêcher de s’exprimer serait renoncer à notre propre nature, à tuer une partie de soi, à vivre à moitié, jamais pleinement satisfaite de la personne que nous sommes

On apprivoise SA femme sauvage petit à petit, car nous ne la devenons pas du jour au lendemain.Une femme bien dans sa peau et qui écoute son cœur est une inspiration pour beaucoup d’autres femmes. Ce qui dérange le plus chez la femme sauvage, c’est qu’elle affiche sa puissance.

On ne peut pas la dompter ou la dresser pour agir comme on aimerait. On ne peut pas la forcer à prendre moins de place, à faire ce qu’on attend d’elle. On ne peut pas la contrôler. Qui a la supervision de ta vie. Qui est le maître ? Qui détient le pouvoir sur tes choix, tes actes ?

Seulement toi ! Si tu le veux.

 

Apprivoiser

Si aujourd’hui, en te regardant dans le miroir tu fais le choix de dire adieu à la petite fille sage et que tu es prête pour apprivoiser ta femme sauvage, je te propose de mettre en application la méthode que j’ai utilisée avec Adèle, l’espace d’un week-end.

Si tu n'es pas prête à vivre une vie que tu choisis, à titiller le chaud et le froid plutôt que la tiédeur, si tu préfères que les autres décident à ta place, ce week-end n’est pas pour toi, ce n’est pas le bon moment.

Lors de ce week-end, nous allons

  • Décrypter qui est la petite fille sage en toi et à quelle croyance elle obéit
  • Libérer la colère et/ou la tristesse et travailler des rituels d’affirmation de soi.
  • Retrouver la petite fille sauvage abandonnée en chemin
  • Faire éclore la femme sauvage et retrouver puissance et liberté.


Temps de partages, exercices pratiques, dépassement des limites, écoute attentive, réalisations d’objectifs, expression, lâcher-prise.

Après ce temps de transformation, tu ne pourras pas revenir en arrière. Si tu participes à cet atelier, tu sais que tu te mets en chemin pour rencontrer ta petite fille sauvage pour la faire éclore vers la femme sauvage. Tu accepte de sortir de la facilité et du confort pour mener une vie plus libre, plus épanouissante, plus créative.
En amorçant cette métamorphose tu t'engages pour toi, avec toi.

 
 

Je m'inscris !

"De la petite fille sage à la femme sauvage" aura lieu le samedi 4 et dimanche 5 février 2023 à la Basse du Maçon à Natzwiller en Alsace.

Nombre de participants limité à 7 personnes.

Tarif : 280 € le séminaire [3 repas inclus].
Possibilité de dormir sur place [+60 € la nuit en chambre individuelle+ 8 € de PDJ]

Tu souhaites t'inscrire ?
Contacte-moi en m'écrivant à francoise@grainesdeverveine.com

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